ACTIVITY WHAT ?
L’Activity Based Working (ABW) est une nouvelle tendance dans la conception des espaces de travail, très présente notamment aux Pays-Bas et en Australie.
Si l’on en croit le site Office Snapshots, l’ABW pourrait se définir ainsi :
L’Activity Based Working repose sur le principe qu’aucun collaborateur ne “possède” ou n’occupe un poste de travail attitré. Plutôt, les locaux doivent offrir aux employés une variété d’espaces conçus pour une activité prédéterminée, leur permettant ainsi de réaliser des tâches spécifiques telles que la formation, la concentration, la collaboration et la socialisation.
Il y a d’abord eu l’arrivée de l’open-space, puis le hot-desking ou flex-office (la disparition des bureaux attitrés). L’ABW marque la fin du terme “bureau”, et l’avènement de l’espace de travail. La société Veldhoen+Company, principale porteuse du concept notamment en Europe, nous explique que l’ABW est bien plus qu’un changement de façon de penser notre espace de travail. C’est aussi l’occasion pour une société de se réinventer, de changer sa façon de travailler ou encore de gagner en productivité : c’est une nouvelle façon de travailler (“new way of working”).
ET L’ACOUSTIQUE ?
N’oublions pas pourquoi nous sommes ici : l’acoustique ! D’une certaine façon, l’ABW rend le traitement acoustique beaucoup plus simple à réaliser. En effet, si chaque espace ne supporte qu’une seule activité, il est ainsi possible de fournir le traitement acoustique le plus adapté. Ce qui n’est pas toujours le cas dans un open-space, où de nombreuses activités sont réalisées au même endroit… pour un seul environnement sonore.
Du point de vue psychoacoustique, l’ABW permettrait de renforcer notre sentiment de contrôle sur notre environnement sonore, puisque cette liberté de choisir l’espace où l’on veut travailler est aussi la liberté de choisir l’environnement sonore que l’on désire. Nous contrôlons ainsi presque parfaitement notre exposition aux gênes sonores.
POUR ALLER PLUS LOIN
Partez à la découverte de l’Activity Based Working et à la rencontre de Louis Lhoest de chez Veldhoen+Company en suivant ce lien.